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L’entrepreneuriat dans le sang - Anthony Di Prima - Iconobook
Détenteur d’un diplôme d’électricien A2, Anthony Diprima esquisse ses premiers pas professionnels chez un installateur de la région liégeoise. L’expérience est riche d’enseignements, mais le jeune homme n’y trouve pas son compte. Avoir un patron, ce n’est pas pour lui. Il le sent : c’est dans l’entrepreneuriat qu’il trouvera sa voie. Egalement électricien de formation, son frère Salvatore a déjà sauté le pas. L’exemple de son aîné lui donne l’impulsion nécessaire pour se lancer.
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L’entrepreneuriat dans le sang
Détenteur d’un diplôme d’électricien A2, Anthony Diprima esquisse ses premiers pas professionnels chez un installateur de la région liégeoise. L’expérience est riche d’enseignements, mais le jeune homme n’y trouve pas son compte. Avoir un patron, ce n’est pas pour lui. Il le sent : c’est dans l’entrepreneuriat qu’il trouvera sa voie. Egalement électricien de formation, son frère Salvatore a déjà sauté le pas. L’exemple de son aîné lui donne l’impulsion nécessaire pour se lancer.
Cap sur la construction - Anthony Di Prima - Iconobook
A 20 ans seulement, Anthony s’installe à son propre compte. Ses connaissances en électricité lui permettent de multiplier les chantiers, aux quatre coins de la Wallonie. Les affaires allant bon train, il engage deux ouvriers (dont l’un évolue, aujourd’hui encore, à ses côtés). En journée sur le terrain, il gère l’administratif en soirée. Un emploi du temps bien rempli qui déborde, souvent, sur ses week-ends.
Cinq années après s’être lancé, Anthony essuie une première déconvenue lorsqu’une entreprise de construction pour laquelle il travaillait en sous-traitance ne lui paie pas son dû. La dette s’élève à 500.000 BEF, une fortune pour le jeune entrepreneur de 25 ans. Résolu à ce que pareille mésaventure ne lui arrive plus, il décide de créer sa propre société de construction.
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Cap sur la construction
A 20 ans seulement, Anthony s’installe à son propre compte. Ses connaissances en électricité lui permettent de multiplier les chantiers, aux quatre coins de la Wallonie. Les affaires allant bon train, il engage deux ouvriers (dont l’un évolue, aujourd’hui encore, à ses côtés). En journée sur le terrain, il gère l’administratif en soirée. Un emploi du temps bien rempli qui déborde, souvent, sur ses week-ends.
Cinq années après s’être lancé, Anthony essuie une première déconvenue lorsqu’une entreprise de construction pour laquelle il travaillait en sous-traitance ne lui paie pas son dû. La dette s’élève à 500.000 BEF, une fortune pour le jeune entrepreneur de 25 ans. Résolu à ce que pareille mésaventure ne lui arrive plus, il décide de créer sa propre société de construction.
L’échec est la voie du succès - Anthony Di Prima - Iconobook
Alors qu’il vient de célébrer son 30ème anniversaire, Anthony voit son entreprise de construction tomber en faillite. Un revers commercial qu’il évoque sans réserve considérant, dans une vision plus américaine qu’européenne de l’entrepreneuriat, que l’échec est le fondement de la réussite. Clairvoyant, il identifie les causes de cet insuccès. Un bilan dont il ne s’exclut pas, reconnaissant avoir fait preuve, à l’époque, d’une certaine dose d’immaturité.
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L’échec est la voie du succès
Alors qu’il vient de célébrer son 30ème anniversaire, Anthony voit son entreprise de construction tomber en faillite. Un revers commercial qu’il évoque sans réserve considérant, dans une vision plus américaine qu’européenne de l’entrepreneuriat, que l’échec est le fondement de la réussite. Clairvoyant, il identifie les causes de cet insuccès. Un bilan dont il ne s’exclut pas, reconnaissant avoir fait preuve, à l’époque, d’une certaine dose d’immaturité.
Clé-sur-porte - Anthony Di Prima - Iconobook
Quelques mois plus tard, Anthony Diprima remonte en selle. Fort de sa précédente expérience, il crée HOBECO, une nouvelle société de construction spécialisée cette fois dans les maisons clé-sur-porte. Un marché très concurrentiel au sein duquel il ne faut pas lésiner sur les efforts de marketing pour se faire connaître. Décidé à marquer les esprits, Anthony n’hésite pas à s’illustrer en exposant, par exemple, une maison entière au sein de l’entrepôt de sa société. Une vitrine commerciale tout à fait originale qui impressionnera la clientèle.
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Clé-sur-porte
Quelques mois plus tard, Anthony Diprima remonte en selle. Fort de sa précédente expérience, il crée HOBECO, une nouvelle société de construction spécialisée cette fois dans les maisons clé-sur-porte. Un marché très concurrentiel au sein duquel il ne faut pas lésiner sur les efforts de marketing pour se faire connaître. Décidé à marquer les esprits, Anthony n’hésite pas à s’illustrer en exposant, par exemple, une maison entière au sein de l’entrepôt de sa société. Une vitrine commerciale tout à fait originale qui impressionnera la clientèle.
Promoteur immobilier - Anthony Di Prima - Iconobook
Dix années durant, Anthony Diprima tire son épingle du jeu dans le secteur des maisons clé-sur-porte. Il regrette, toutefois, que nombre de potentiels acheteurs se concentrent sur un seul et unique critère : le prix. Certes, c’est la loi du marché, mais elle est parfois difficile à accepter.
Déçu, en dépit d’un important travail d’étude parfois réalisé, de voir certains contrats lui échapper pour une poignée d’euros, il décide, à 40 ans, de changer son fusil d’épaule. Plus question d’ériger des maisons sur base des plans d’autrui. Désormais, il acquerra des terrains pour y construire des immeubles à appartements qu’il vendra à l’unité. Il permet, parallèlement, au client de ne payer qu’au moment de la remise des clés sans exiger de versement d’acompte. Une politique payante : en quelques années, quantité d’appartements portant la patte de sa société fleurissent en région wallonne.
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Promoteur immobilier
Dix années durant, Anthony Diprima tire son épingle du jeu dans le secteur des maisons clé-sur-porte. Il regrette, toutefois, que nombre de potentiels acheteurs se concentrent sur un seul et unique critère : le prix. Certes, c’est la loi du marché, mais elle est parfois difficile à accepter.
Déçu, en dépit d’un important travail d’étude parfois réalisé, de voir certains contrats lui échapper pour une poignée d’euros, il décide, à 40 ans, de changer son fusil d’épaule. Plus question d’ériger des maisons sur base des plans d’autrui. Désormais, il acquerra des terrains pour y construire des immeubles à appartements qu’il vendra à l’unité. Il permet, parallèlement, au client de ne payer qu’au moment de la remise des clés sans exiger de versement d’acompte. Une politique payante : en quelques années, quantité d’appartements portant la patte de sa société fleurissent en région wallonne.
Parenthèse culinaire - Anthony Di Prima - Iconobook
En janvier 2007, parallèlement à son activité immobilière, Anthony s’essaie pour la première fois à un autre secteur : la restauration. Aux côtés d’un associé, il reprend un établissement bien connu, à Tilff : L’Aubergine. Un rachat sous forme de coup de tête motivé par son envie de…cuisiner !
N’hésitant jamais à retrousser ses manches, Anthony assure le service en salle certains soirs d’affluence. L’aventure l’amuse. Mais au bout de quelques mois, la charge de travail se fait trop accaparante et le convainc de renoncer au projet.
Malgré quelques plumes perdues, Anthony n’a jamais regretté cette expérience qui lui a permis de rencontrer son épouse, Elena, alors venue passer une soirée entre amies dans l’établissement.
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Parenthèse culinaire
En janvier 2007, parallèlement à son activité immobilière, Anthony s’essaie pour la première fois à un autre secteur : la restauration. Aux côtés d’un associé, il reprend un établissement bien connu, à Tilff : L’Aubergine. Un rachat sous forme de coup de tête motivé par son envie de…cuisiner !
N’hésitant jamais à retrousser ses manches, Anthony assure le service en salle certains soirs d’affluence. L’aventure l’amuse. Mais au bout de quelques mois, la charge de travail se fait trop accaparante et le convainc de renoncer au projet.
Malgré quelques plumes perdues, Anthony n’a jamais regretté cette expérience qui lui a permis de rencontrer son épouse, Elena, alors venue passer une soirée entre amies dans l’établissement.
Provoquer la chance - Anthony Di Prima - Iconobook
Pour entreprendre, il faut avoir un grain de folie. Fin 2007, Anthony est la recherche d’un terrain pour bâtir les nouveaux bureaux de son entreprise. Au cœur de l’échangeur autoroutier de Loncin, on lui présente un terrain de 3 hectares. L’emplacement est idéal. En quelques secondes, Anthony prend sa décision : ce terrain sera le sien. Le site est bien évidemment trop grand pour ses propres besoins, mais il projette d’y construire un complexe de 20.000m2 mixant bureaux et entrepôts.
Croyant dans son projet, la banque ING lui octroie un crédit…deux mois avant que la crise financière de 2008 n’ébranle l’économie européenne. Anthony a eu raison de fuser. A quelques semaines près, faute de financement, cet ambitieux projet lui aurait échappé.
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Provoquer la chance
Pour entreprendre, il faut avoir un grain de folie. Fin 2007, Anthony est la recherche d’un terrain pour bâtir les nouveaux bureaux de son entreprise. Au cœur de l’échangeur autoroutier de Loncin, on lui présente un terrain de 3 hectares. L’emplacement est idéal. En quelques secondes, Anthony prend sa décision : ce terrain sera le sien. Le site est bien évidemment trop grand pour ses propres besoins, mais il projette d’y construire un complexe de 20.000m2 mixant bureaux et entrepôts.
Croyant dans son projet, la banque ING lui octroie un crédit…deux mois avant que la crise financière de 2008 n’ébranle l’économie européenne. Anthony a eu raison de fuser. A quelques semaines près, faute de financement, cet ambitieux projet lui aurait échappé.
Un premier locataire de renom - Anthony Di Prima - Iconobook
Printemps 2009. Les premiers coups de pelle sont donnés sur le site de Loncin. Anthony joue gros. Ecoutant son intuition, il a investi plusieurs millions dans ce projet sans avoir le nom de son premier locataire. Non sans un certain soulagement, celui-ci frappera à sa porte quelques semaines plus tard. Il s’agit du groupe CMI, fleuron industriel wallon. Un premier client rapidement imité par d’autres sociétés renommées telles que Deloitte ou NDC. Le complexe entièrement loué, Anthony le revend à l’assureur Intégrale.
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Un premier locataire de renom
Printemps 2009. Les premiers coups de pelle sont donnés sur le site de Loncin. Anthony joue gros. Ecoutant son intuition, il a investi plusieurs millions dans ce projet sans avoir le nom de son premier locataire. Non sans un certain soulagement, celui-ci frappera à sa porte quelques semaines plus tard. Il s’agit du groupe CMI, fleuron industriel wallon. Un premier client rapidement imité par d’autres sociétés renommées telles que Deloitte ou NDC. Le complexe entièrement loué, Anthony le revend à l’assureur Intégrale.
De Liège à Namur - Anthony Di Prima - Iconobook
Anthony a pris goût à ce nouveau segment de marché. Enjoué par cette première expérience convaincante, il achète deux autres terrains sur le site de Loncin. Nouvelle audace, nouveau succès. Le groupe CMI lui réitère sa confiance en louant l’entièreté des 2.000 m2 de halls fraichement construits. Les 4.750 m2 de bureaux trouvent tout aussi vite preneurs.
Après Liège, c’est Namur qui aiguise l’appétit de notre entrepreneur. En 2013, son dévolu se porte sur un terrain situé à l’entrée de Jambes. Il y érige un centre d’affaires de plusieurs milliers de m2 loués, entre autres, par la Banque Delen.
C’est tout ? Non ! Au mois d’avril 2019, HOBECO inaugurera – toujours à Loncin - un nouveau business center. Affichant une superficie de près de 5.000 m2, celui-ci accueillera les 450 collaborateurs du call centrer Ikanbi.
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De Liège à Namur
Anthony a pris goût à ce nouveau segment de marché. Enjoué par cette première expérience convaincante, il achète deux autres terrains sur le site de Loncin. Nouvelle audace, nouveau succès. Le groupe CMI lui réitère sa confiance en louant l’entièreté des 2.000 m2 de halls fraichement construits. Les 4.750 m2 de bureaux trouvent tout aussi vite preneurs.
Après Liège, c’est Namur qui aiguise l’appétit de notre entrepreneur. En 2013, son dévolu se porte sur un terrain situé à l’entrée de Jambes. Il y érige un centre d’affaires de plusieurs milliers de m2 loués, entre autres, par la Banque Delen.
C’est tout ? Non ! Au mois d’avril 2019, HOBECO inaugurera – toujours à Loncin - un nouveau business center. Affichant une superficie de près de 5.000 m2, celui-ci accueillera les 450 collaborateurs du call centrer Ikanbi.
D’autres aventures - Anthony Di Prima - Iconobook
Anthony Diprima n’est pas homme à se reposer sur ses lauriers. Chemin faisant, il a clairement identifié les attentes des entreprises en matière de centres d’affaires. Une expérience sur laquelle il entend bien capitaliser pour bâtir de nouveaux complexes mixant performances énergétiques et accessibilité.
Audacieux, notre entrepreneur a continué à étoffer le core-business du groupe HOBECO en intégrant, en 2018, le capital de Zéno, une société active dans la fourniture d’électricité. Une corde de plus à l’arc de son entreprise qui comptait déjà une filiale spécialisée en HVAC.
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D’autres aventures
Anthony Diprima n’est pas homme à se reposer sur ses lauriers. Chemin faisant, il a clairement identifié les attentes des entreprises en matière de centres d’affaires. Une expérience sur laquelle il entend bien capitaliser pour bâtir de nouveaux complexes mixant performances énergétiques et accessibilité.
Audacieux, notre entrepreneur a continué à étoffer le core-business du groupe HOBECO en intégrant, en 2018, le capital de Zéno, une société active dans la fourniture d’électricité. Une corde de plus à l’arc de son entreprise qui comptait déjà une filiale spécialisée en HVAC.
Reconnaissance - Anthony Di Prima - Iconobook
35 années après s’être lancé dans le grand bain de l’entrepreneuriat, Anthony Diprima emploie une septantaine de collaborateurs. Quotidiennement, il met également à contribution un vaste réseau d’indépendants.
Dans l’immobilier résidentiel comme dans l’immobilier de bureaux, HOBECO s’est taillé un nom sur la place liégeoise.
Avoir démontré à ses amis, à ses relations professionnelles et à ses banquiers qu’ils avaient eu raison de lui faire confiance, voilà sans doute le plus grand motif de satisfaction d’Anthony Diprima.
Retraçant son parcours, il n’oublie jamais que c’est sur le terrain que tout a commencé. Un contact avec le concret qu’il n’a jamais perdu. Aujourd’hui encore, ses ouvriers ne s’étonnent guère de le voir prendre les commandes d’une machine sur un chantier : chi non sa fare, non sa commandare (Qui ne sait pas comment faire ne sait pas comment diriger).
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Reconnaissance
35 années après s’être lancé dans le grand bain de l’entrepreneuriat, Anthony Diprima emploie une septantaine de collaborateurs. Quotidiennement, il met également à contribution un vaste réseau d’indépendants.
Dans l’immobilier résidentiel comme dans l’immobilier de bureaux, HOBECO s’est taillé un nom sur la place liégeoise.
Avoir démontré à ses amis, à ses relations professionnelles et à ses banquiers qu’ils avaient eu raison de lui faire confiance, voilà sans doute le plus grand motif de satisfaction d’Anthony Diprima.
Retraçant son parcours, il n’oublie jamais que c’est sur le terrain que tout a commencé. Un contact avec le concret qu’il n’a jamais perdu. Aujourd’hui encore, ses ouvriers ne s’étonnent guère de le voir prendre les commandes d’une machine sur un chantier : chi non sa fare, non sa commandare (Qui ne sait pas comment faire ne sait pas comment diriger).